Les critiques des "professionnels du Théâtre"
Expression Libre : les témoignages des spectateurs
C'est dommage, c'était bien ! Cette tribu
aurait pu faire quelque chose de sympa ! Mais voilà, il y
en a toujours un, non... deux qui se regardent trop le nombril.
Mais pourquoi elle ne leur a pas dit de se
calmer quand il était encore temps ?
Y'a bien Jonathan, le pauvre, qui essaie de rattraper, mais bon c'est pas le goéland...
y'a bien Léo aussi, mais lui, il s'est perdu
dans des bobines de films des années 50.
Et voilà, ce qui devait arriver arrive :
c'est le SOUK total !
Y'a-t-il un ange gardien dans les
parages ?
Coup de bol en vl'à un... Il est bizarre, il a une drôle de gueule, mais ça f'ra l'affaire.
C'est vrai, ils ont l'air con les anges. Mais
faut dire c'qu'y est, ils connaissent leur boulot : les
Hommes en deviennent moins cons !
Finalement, c'était pas si compliqué qu'ça...
La réalité n'est jamais celle que l'on croit.
Elle est souvent de forme creuse, faite d'apparences ; et
les Hommes y croient dur comme fer.
Nous souhaitions montrer cette réalité telle une poupée russe :
A partir de quand pouvons-nous considérer que nous sommes dans " la bonne réalité " ?
A l'évidence, à partir du moment où nous
serons dépouillés de nos apparences et de nos préjugés.
Nous l'avons peut-être tous palpé, cette réalité, au cours de notre petite enfance...
Imaginez : vous êtes tranquillement
installé dans votre fauteuil en train de regarder un film...
Soudain, par la fenêtre, vous remarquez quelque chose
d'inquiétant et d'inhabituel dans l'appartement d'en face. Votre
attention se détourne de l'écran pour se fixer sur cette scène
réelle. Voilà la sensation dans laquelle je voudrais que le
spectateur " soit ", afin que son écoute
s'aiguise et devienne vraiment active, pour qu'il ne soit plus
tranquillement installé dans son fauteuil.
Nous créons d'abord une situation simple de pièce de théâtre assez conventionnelle pour ensuite provoquer un trouble chez le spectateur au moment où les comédiens commencent à redevenir des " individus réels ".
Nous passons d'un jeu théâtral (il n'est pas de mon propos d'être dans la caricature) à un jeu qui donne l'impression d'être improvisé.
Ils ne jouent plus, ils sont !
Sommes-nous toujours au théâtre ?
Ensuite, nous mettons sans cesse en opposition ces deux styles de jeu par le biais de personnages qui, par leur côté décalé et irréel, sèment constamment le doute dans l'esprit du public.
Cela requiert un travail inhabituel sur le jeu des comédiens et là, est mon intérêt.
Pour le reste, venez voir la pièce !
Pascal Louan
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